The Holy Boy: « Quand un sourire devient un culte »
- Patrick Van Hauwaert

- 22 sept.
- 1 min de lecture

Tout juste présenté en avant-première mondiale au Festival de Venise et déjà à l’affiche de Razor Reel : The Holy Boy de Paolo Strippoli (A Classic Horror Story, Flowing). Un film qui ajoute une couche symbolique au genre : pas de gore tapageur, mais un silence qui se fissure lentement.

Dans le village reculé de Remis – autoproclamé « l’endroit le plus heureux d’Italie » – l’enseignant Sergio semble enfin trouver un nouveau départ. Mais derrière cette façade de joie éternelle se cache un rituel troublant : chaque semaine, les habitants étreignent Matteo, un adolescent silencieux qu’ils vénèrent comme un ange. Son étreinte serait capable d’effacer toute douleur — un miracle qui dépasse la guérison et devient une véritable religion du réconfort.
Ce qui commence comme un rituel consolateur dégénère en culte sombre, où le bonheur individuel se dissout dans le déni collectif. Lorsque l’étranger Sergio tente de rompre ce mécanisme, la véritable nature de Remis se dévoile.
The Holy Boy n’est pas un film de sursauts, mais d’angoisse rampante. Strippoli montre comment une communauté peut se perdre dans la promesse du bonheur, et comment le réconfort peut se transformer en contrainte. Une fable oppressante où même la plus chaleureuse des étreintes peut étouffer.
Infos pratiques
Date : Vendredi 31 octobre 2025Heure : 20h15
Lieu : Razor Reel Flanders Film Fest, Magdalenastraat 30, 8200 Bruges, Belgique
Billets & infos : www.razorreel.com/tickets

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